lundi 11 mai 2009

Civet au sang et bouillie bretonne




Lapin : 2,2kg
Sang du lapin
Lardons
Farine : une cuillère à soupe
Epices : thym, poivre laurier baie rose, coriandre
Carottes : 2
Oignons : 2
Ails : 2 gousses
Beurre et huile
75 cl de Badoulin rouge
Préparation : 15mn
Cuisson 1h30 à thermostat 5
Faire revenir les morceaux de lapin dans un mélange d’huile et de beurre. Les retirer et les réserver.
Faire revenir dans le même mélange les oignons, ails, carottes et lardons.
Remettre les morceaux de lapin et les fariner légèrement. Faire dorer 3 minutes. Ajouter bouquet garni, la bouteille de Badoulin.
Laisser cuire 1h30 à thermostat 5.
Retirer les morceaux de lapin et rajouter le sang dans la sauce. Tourner le mélange jusqu’à obtenir une couleur marron.
Rajouter les morceaux de lapin et laisser cuire encore 20 minutes à thermostat 4.
C’est encore meilleur réchauffé…

Séjol, c’est entre Sauxillanges et St Jean en Val. Sur la colline juste en face de celle d’Usson. Les champs sur la droite qui bordent le ruisseau l’Eau Mère, sont ceux de la ferme. La fermière nous connait bien. Samedi au marché d’Issoire, alors que nous passons devant son étal, elle nous interpelle : « j’ai un beau lapin et j’ai aussi le sang. Pour un bon civet ! Venez voir ». En fait, elle a deux gros lapins. La fermière nous en pèse un, il fait 2,2 kg mais sans aucune graisse. « Elle est belle hein ! C’est une lapine qui tuait ses petits ». La fermière a toujours une histoire avec ses volailles. Nous avons acheté plusieurs fois un coq qui était toujours le dernier. Le dernier, mais nous n’avons jamais su de quoi. Il y avait aussi cette poule qui mangeait ses œufs ! Bref, toujours un bon prétexte pour passer à la casserole !
Nous prenons le lapin. Elle le casse en deux pour le faire entrer dans notre cabas et nous donne un bocal de sang. C’est vrai qu’il est lourd !
« J’ai aussi une belle dinde. Je vous la tue pour samedi prochain ? ». Non, nous ne sommes pas amateur de dinde. Trop sec. « Elle n’est pas sèche, elle ne mange que de l’herbe ». Non quand même.
Sur le chemin on se souvient que nous nous étions régalés avec une cuisse de dinde que nous avions faite au four avec du thym. Finalement, il faudra essayer à nouveau. Une autre fois, si la dinde est encore en vie !

Le Badoulin vient aussi de St Jean en Val. C’est Grenier qui cultive ses cépages sur la colline de Badoulin justement. Il le fait de la façon la plus bio possible. Ensuite, il élève son vin à Riollette. Mais j’en parlerai une autre fois.

Chantal a préparé hier au soir de la bouillie bretonne. Nous en avions acheté à Port en Bessin il y a un mois environ. C’est très simple à faire, il faut juste mélanger de la farine de sarrazin, appelé aussi blé noir, avec du lait. Du Grand Lait de chez Candia bien sûr ! Celui des fermes sélectionnées. Ne pas oublier de saler. Ensuite, il faut faire chauffer à thermostat 5, tout en remuant pendant 30 minutes. Cela paraît simple, sauf que la bouillie devient de plus en plus difficile à mélanger et les muscles du bras souffrent. En Bretagne, on mange cette bouillie chaude en creusant un trou au milieu et en ajoutant du beurre, salé bien sûr.
Nous, on laisse la bouillie reposer toute la nuit au moins. Les quantités ? 330 grammes de farine de sarrazin pour 1 litre de lait. Et du sel et c’est tout.

Aujourd’hui, Chantal coupe deux parts de la bouillie qui s’est solidifiée et les fait revenir dans du beurre. Les morceaux prennent une belle couleur dorée. Ils vont accompagner le civet.
On se régale. Comme à l’habitude, avec le civet restant, Chantal fait deux autres belles parts pour deux personnes.et les congèle.

Le temps est incertain. Hier j’ai nettoyé la terrasse au Karcher et aujourd’hui j’attends désespérément un moment sans pluie pour passer le produit à raviver la pierre. En fait, il ne tombe que quelques petites gouttes, juste la quantité suffisante pour mouiller la terrasse dès qu’elle a séché.
En début d’après midi, la terrasse a enfin séché et la pluie est partie. La terrasse traitée, reprend ses belles couleurs ocres.


Hier encore, j’ai repassé le motoculteur pour éliminer les mauvaises herbes. Dans la terre déjà travaillée, c’était facile. Je n’arrivais plus à embrayer la fraise. Une bille qui bloque le levier en position embrayée ou non ne fonctionnait plus. En fait, ce levier à toujours été difficile à manœuvrer. Un peu de graisse résout le problème et c’est maintenant un vrai plaisir. J’ai semé le trèfle blanc pour faire des allées dans le potager. Aujourd’hui, je plante les quelques pommes de terre qui restent de l’an dernier.
Je fais un essai en utilisant les tontes d’herbe pour préserver les fraises et les pommes de terre des mauvaises herbes.
Je sème une rangée de potiron muscade et une de potimarron avec les graines que nous avons récupérées cet hiver. A paris, j’essaie de faire des plants. On verra le plus efficace.Le lilas est superbe. Chantal en ramène un bouquet et a pris soin de couper des branches sans fleur mais avec une crosse pour sa chef qui voudrait faire des boutures. C’est la saison. Nous avons essayé avec le lilas de Courseulles mais il a dépéri rapidement. Il a trois étoiles de difficulté dans le livre des boutures. Nous avons décidé de planter un rejet pour Paris cet automne.

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