Au matin de ce samedi 20 juin, Mme Faure se précipite, l’air catastrophé : « Depuis la dernière fois que vous êtes venus, les oiseaux ont dévoré toutes les cerises, les bigarreaux des deux arbres et les nôtres aussi.
Vers six heures du soir, les oiseaux arrivent par nuées et se jettent sur les cerisiers. Allez voir, il ne reste plus rien. Nous avons pu en ramasser et on vous en a congelé. Pour les clafoutis.
Aussi, les limaces ont dévoré vos choux. Plus rien, il ne reste plus rien. Nous aussi, Paul les a donnés aux lapins.
Vos salades sont toutes montées. Oh la la !
Et puis, les doryphores mangent les pommes de terre. J’en ai ramassé quelques uns, mais les feuilles des premières rangées sont rouges de larves de ces bêtes. Vers le fond, ils n’y sont pas allés.
On vous a aussi ramassé des fraises et on vous a fait de la glace. »
Chantal adore la glace de Mme Faure ! Mais le bilan à l’air terrible, il va falloir que j’aille voir.
Les choux ont été dévorés, non par des limaces mais par des chenilles. Elles ont envahi toutes les feuilles et leurs larves sont encore là. Les traiter ne serait pas une bonne pratique. Il n’y a plus rien à faire. Il faudra en planter d’autres.
Les salades sont toujours aussi délicieuses, bien pommées, mais il faut les manger rapidement, elles n’ont pas encore monté mais cela ne saurait tarder.
Les courges sont superbes. Surtout celles qui sont issues des graines semées sur le balcon de Paris. Je ne sais toujours pas différencier les potimarrons des muscades ou des butternuts. Il faudra attendre.
Elles sont bien protégées des mauvaises herbes par le paillage fait avec la tonte du pré. Le paillage a maintenant une belle couleur dorée et se fond avec la terre. J’aime cette idée de tout réutiliser au jardin. Sous le paillage, la terre reste humide longtemps et la vie continue fertilisant la terre qui ne s’abime ni ne durcit plus sous les intempéries. Finalement ce système semble bien fonctionner. Il faut mettre une bonne épaisseur, environ 15 centimètres. Après une journée, l’herbe commence déjà à fermenter et est brûlante au toucher. Il est donc impératif de l’utiliser très vite et de faire attention à ce que l’herbe fraiche ne soit pas au contact des plants.
Les pommes de terre sont également très belles. Les doryphores sont bien là et il faudra faire avec. Ils ont dévoré un plan dont il ne reste plus que la tige, mais il nous en reste largement et je n’ai pas envie de traiter les pommes de terre. Ils semblent sélectionner les plants. Il faudra mettre de côté les pommes de terre qu’ils n’attaquent pas pour l’année prochaine. Il faudrait également trouver un moyen d’éliminer ces ravageurs avant qu’ils se mettent à envahir le carré de pommes de terre. La littérature spécialisée apportera peut être la réponse.
Les fraises sont toujours aussi bonnes, au goût de fraise des bois, mais elles sont petites et beaucoup sont abîmées. Il y en a quand même assez pour un dessert. Il faut dire qu’il est tombé une trombe d’eau jeudi. 30 mm en 30 mn m’a dit Paul. Ca doit être beaucoup effectivement.
Les tomates sont magnifiques et de petites fleurs jaunes commencent à fleurir. L’an prochain, il faudra faire comme cette année, acheter les plants à la jardinerie des Pradeaux à Vézézoux et les planter après les saints de glace. Je les attache à leur tuteur avec des anneaux en plastique que j’ai laissés tremper dans l’alcool pour éviter les maladies. Je coupe également quelques gourmands qui ne portent pas de fleurs.
Le céleri rave se développe bien. Il a l’air en pleine forme à côté des tomates.
Les radis Patricia sont énormes. Ils ont grossi spectaculairement en 15 jours. Ils sont bons, tendres et ne piquent pas. Certains font 6 centimètres de diamètre.
Il n’y a plus de cerises bigarreaux, en revanche, le second cerisier du potager porte plein de petites guignes noires et sucrées. Elles mûrissent au 10 juin dit la littérature ancienne. Délicieuses sur l’arbre. Nous en ramassons quelques kilos qui seront mangées pour partie au dessert et une autre part sera mise en bocal avec de l’alcool de fruit pour manger avec le café et le reste sera utilisé pour un clafoutis. Chantal a acheté de la farine de châtaigne à cet effet.
Les cerises du cerisier au fond du jardin sont encore bien là et pas tout à fait mûres. On verra le week end prochain.
Le trèfle blanc et la moutarde près du mur ont bien poussé, empêchant les mauvaises herbes. La moutarde disparaitra cet hiver et fera de l’engrais vert. Je n’ai pas finalisé la décision de planter pommiers et poiriers en espalier le long du mur. Je ne veux pas enlever les cassissiers et le groseillier qui sont en plein milieu. Ils sont de bonne qualité et donnent bien. Les cassis sont déjà mûrs. L’an dernier nous les avons cueillis le 14 juillet. Cet écart m’étonne.
Nous sommes à la veille du solstice d’été et je me rappelle Pierrot qui était allé à Pierre sur Haute voir le soleil se lever au loin sur les Alpes et qui voulait toujours y retourner. Comme lui et Gaspard, il faudra peut être le faire un jour.
Sur le balcon à Paris, j’ai semé voici quatre semaines des graines de salade et de courgette. La salade, c’est de la laitue batavia dorée de printemps et les courgettes sont de chez Vilmorin, de deux types, la courgette Verte Noire Maraîchère bio AB et la courgette Précoce Maraîchère. La noire bio est superbe, l’autre pousse plus difficilement.
Il faut maintenant les repiquer dans le potager. Je repasse le motoculteur pour enlever les quelques mauvaises herbes qui ont recommencé à pousser et ameublir la terre.
Les courgettes noires sont repiquées dans le rang près du mur, et les autres juste devant.
La salade est repiquée sur deux rangs, juste devant les courgettes. Les petits plants semblent bien fragiles. On verra s’ils arrivent à se développer.
J’utilise la tonte d’aujourd’hui pour pailler.
Vers six heures du soir, les oiseaux arrivent par nuées et se jettent sur les cerisiers. Allez voir, il ne reste plus rien. Nous avons pu en ramasser et on vous en a congelé. Pour les clafoutis.
Aussi, les limaces ont dévoré vos choux. Plus rien, il ne reste plus rien. Nous aussi, Paul les a donnés aux lapins.
Vos salades sont toutes montées. Oh la la !
Et puis, les doryphores mangent les pommes de terre. J’en ai ramassé quelques uns, mais les feuilles des premières rangées sont rouges de larves de ces bêtes. Vers le fond, ils n’y sont pas allés.
On vous a aussi ramassé des fraises et on vous a fait de la glace. »
Chantal adore la glace de Mme Faure ! Mais le bilan à l’air terrible, il va falloir que j’aille voir.
Les choux ont été dévorés, non par des limaces mais par des chenilles. Elles ont envahi toutes les feuilles et leurs larves sont encore là. Les traiter ne serait pas une bonne pratique. Il n’y a plus rien à faire. Il faudra en planter d’autres.
Les salades sont toujours aussi délicieuses, bien pommées, mais il faut les manger rapidement, elles n’ont pas encore monté mais cela ne saurait tarder.
Les courges sont superbes. Surtout celles qui sont issues des graines semées sur le balcon de Paris. Je ne sais toujours pas différencier les potimarrons des muscades ou des butternuts. Il faudra attendre.
Elles sont bien protégées des mauvaises herbes par le paillage fait avec la tonte du pré. Le paillage a maintenant une belle couleur dorée et se fond avec la terre. J’aime cette idée de tout réutiliser au jardin. Sous le paillage, la terre reste humide longtemps et la vie continue fertilisant la terre qui ne s’abime ni ne durcit plus sous les intempéries. Finalement ce système semble bien fonctionner. Il faut mettre une bonne épaisseur, environ 15 centimètres. Après une journée, l’herbe commence déjà à fermenter et est brûlante au toucher. Il est donc impératif de l’utiliser très vite et de faire attention à ce que l’herbe fraiche ne soit pas au contact des plants.
Les pommes de terre sont également très belles. Les doryphores sont bien là et il faudra faire avec. Ils ont dévoré un plan dont il ne reste plus que la tige, mais il nous en reste largement et je n’ai pas envie de traiter les pommes de terre. Ils semblent sélectionner les plants. Il faudra mettre de côté les pommes de terre qu’ils n’attaquent pas pour l’année prochaine. Il faudrait également trouver un moyen d’éliminer ces ravageurs avant qu’ils se mettent à envahir le carré de pommes de terre. La littérature spécialisée apportera peut être la réponse.
Les fraises sont toujours aussi bonnes, au goût de fraise des bois, mais elles sont petites et beaucoup sont abîmées. Il y en a quand même assez pour un dessert. Il faut dire qu’il est tombé une trombe d’eau jeudi. 30 mm en 30 mn m’a dit Paul. Ca doit être beaucoup effectivement.
Les tomates sont magnifiques et de petites fleurs jaunes commencent à fleurir. L’an prochain, il faudra faire comme cette année, acheter les plants à la jardinerie des Pradeaux à Vézézoux et les planter après les saints de glace. Je les attache à leur tuteur avec des anneaux en plastique que j’ai laissés tremper dans l’alcool pour éviter les maladies. Je coupe également quelques gourmands qui ne portent pas de fleurs.
Le céleri rave se développe bien. Il a l’air en pleine forme à côté des tomates.
Les radis Patricia sont énormes. Ils ont grossi spectaculairement en 15 jours. Ils sont bons, tendres et ne piquent pas. Certains font 6 centimètres de diamètre.
Il n’y a plus de cerises bigarreaux, en revanche, le second cerisier du potager porte plein de petites guignes noires et sucrées. Elles mûrissent au 10 juin dit la littérature ancienne. Délicieuses sur l’arbre. Nous en ramassons quelques kilos qui seront mangées pour partie au dessert et une autre part sera mise en bocal avec de l’alcool de fruit pour manger avec le café et le reste sera utilisé pour un clafoutis. Chantal a acheté de la farine de châtaigne à cet effet.
Les cerises du cerisier au fond du jardin sont encore bien là et pas tout à fait mûres. On verra le week end prochain.
Le trèfle blanc et la moutarde près du mur ont bien poussé, empêchant les mauvaises herbes. La moutarde disparaitra cet hiver et fera de l’engrais vert. Je n’ai pas finalisé la décision de planter pommiers et poiriers en espalier le long du mur. Je ne veux pas enlever les cassissiers et le groseillier qui sont en plein milieu. Ils sont de bonne qualité et donnent bien. Les cassis sont déjà mûrs. L’an dernier nous les avons cueillis le 14 juillet. Cet écart m’étonne.
Nous sommes à la veille du solstice d’été et je me rappelle Pierrot qui était allé à Pierre sur Haute voir le soleil se lever au loin sur les Alpes et qui voulait toujours y retourner. Comme lui et Gaspard, il faudra peut être le faire un jour.
Sur le balcon à Paris, j’ai semé voici quatre semaines des graines de salade et de courgette. La salade, c’est de la laitue batavia dorée de printemps et les courgettes sont de chez Vilmorin, de deux types, la courgette Verte Noire Maraîchère bio AB et la courgette Précoce Maraîchère. La noire bio est superbe, l’autre pousse plus difficilement.
Il faut maintenant les repiquer dans le potager. Je repasse le motoculteur pour enlever les quelques mauvaises herbes qui ont recommencé à pousser et ameublir la terre.
Les courgettes noires sont repiquées dans le rang près du mur, et les autres juste devant.
La salade est repiquée sur deux rangs, juste devant les courgettes. Les petits plants semblent bien fragiles. On verra s’ils arrivent à se développer.
J’utilise la tonte d’aujourd’hui pour pailler.
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