Description : Randonnée Sentier Cathare
Départ : Vingrau
Arrivée : Tuchan
Distance : 13,5 km
Départ : 11h06
Arrivée : 16h45
Durée : 3h
Dénivelée : 280 m
Intérêt : ****/*****
Départ : Vingrau
Arrivée : Tuchan
Distance : 13,5 km
Départ : 11h06
Arrivée : 16h45
Durée : 3h
Dénivelée : 280 m
Intérêt : ****/*****
Tuchan, le 10 août 2009
Pas trop le temps de traîner quand nous quittons Couiza pour Quillan. Nous avons rendez-vous à 10h sur le parking de la gare avec le chauffeur qui doit nous emmener à Vingrau.
Nous sommes un peu perdus dans Quillan que je croyais une plus petite ville. Nous trouvons enfin la direction de la gare. Le parking est bloqué par deux barrières. Je n’ai pas le temps de m’engager qu’une policière, aimable mais ferme, me dit que je ne peux pas me garer. Elle arrête la circulation pour me laisser repartir quand un monsieur se précipite : vous êtes mes clients de Randonnade ? oui, bon allez vous garer un peu plus loin je vous rejoins. La gendarmette commence à s’impatienter avec raison. Nous partons et trouvons une belle place à l’ombre près de la poste.
Le taxi nous rejoint. Le chauffeur est charmant et nous raconte sa vie. D’abord menuisier, il a dû se reconvertir en chauffeur de taxi. Délocalisation, machines outil.
Il est employé de monsieur Jean Marc E. Il y a quatorze employés dans sa compagnie. Il est pour le partage du travail. Quand on est jeune on ne le sait pas, mais il faut partager le travail. On gagne moins mais on consomme mieux. Il est à la SPA. Son plaisir c’est de chausser les chaussures de randonnée et de partir, souvent sur le plateau de Tauch.
Il y a des vipères et aussi des couleuvres de Montpellier, mais ni l’une ni l’autre ne sont dangereuses. Il y a peu, il a dégagé une couleuvre prise dans du goudron que des ouvriers avaient jeté dans le fossé. Deux heures de travail, sa fille tenait la tête de la couleuvre pendant qu’il l’a nettoyée à l’essence. Ils l’ont reconduite dans une rivière. Les vipères, il y en avait une quinzaine autour de lui et sa fille, en train de muer. Elles étaient tranquilles. Il a récupéré les peaux pour les montrer à l’instituteur du village.
Là, la ferme fait des œufs bio. Il a comparé deux œufs, un bio et un autre, la couleur, la nacre du blanc et le goût n’ont rien à voir. L’eau ici est excellente et contient du calcaire.
Certains villages étaient à l’abandon. Des ruines, rachetées par les étrangers. Des belges ont racheté, puis les anglais. Le village est de nouveau vivant et le maire est d’origine belge.
Il nous laisse à la sortie du village de Vingrau, au départ du sentier. Nous mettons les sacs à dos et escaladons le chemin. La garrigue dans tous ses états. Du romarin, des petits chênes verts, du thym sur toute l’étendue du plateau. Au loin la montagne de Tauch et ses éoliennes. Et toujours le chant des cigales.
Soleil de plomb, mais vent frais qui rend la marche supportable. C’est la tramontane, le marin est humide et rend l’atmosphère brumeuse.
Nous sortons des Pyrénées Orientales et entrons dans l’Aude. Nous déjeunons de quelques barres de céréales. Plus loin au niveau d’une ancienne bergerie, des mûres, puis des vignes. Un vigneron nous explique pourquoi une clôture électrique si basse. C’est pour les sangliers qui les défoncent et se régalent avec les grappes.
Soudain Aguilar, le premier château Cathare qui appartenait à Olivier de Thermes. Simon de Montfort ne perdit pas son temps à en faire le siège. Thermes est tombé et Aguilar dans la foulée.
Les vignes n’en finissent plus jusqu’à Tuchan. A l’entrée du village, le caveau W. Nous trouvons la route du Relais d’Aguilar.
C’est en fait un camping qui loue des bungalows et quelques chambres. Nous sommes bien accueillis avec un « vous ne vous êtes pas perdus ! Vous êtes dans un bon temps ! ». Nos sacs sont là. La chambre est grande. Nous prenons rapidement une douche et allons à la piscine. L’eau est fraiche et fait du bien. Au loin, Aguilar domine encore. Entre lui et nous, la vigne.
Nous nous installons sur la terrasse pour le dîner. Le patron nous apporte un verre de vin blanc en guise d’apéritif. Chantal se régale. C’est en fait du Muscat qui a l’appellation Rivesaltes. Ensuite, nous avons une carafe d’eau et une de vin rouge.Puis nous avons une salade de crudités avec d’excellents petits artichauts. Ensuite du poulet basquaise avec du riz, une salade de fruits frais au caramel et une verveine. Nous sommes repus. Fatigués, nous allons dormir.
Nous sommes un peu perdus dans Quillan que je croyais une plus petite ville. Nous trouvons enfin la direction de la gare. Le parking est bloqué par deux barrières. Je n’ai pas le temps de m’engager qu’une policière, aimable mais ferme, me dit que je ne peux pas me garer. Elle arrête la circulation pour me laisser repartir quand un monsieur se précipite : vous êtes mes clients de Randonnade ? oui, bon allez vous garer un peu plus loin je vous rejoins. La gendarmette commence à s’impatienter avec raison. Nous partons et trouvons une belle place à l’ombre près de la poste.
Le taxi nous rejoint. Le chauffeur est charmant et nous raconte sa vie. D’abord menuisier, il a dû se reconvertir en chauffeur de taxi. Délocalisation, machines outil.
Il est employé de monsieur Jean Marc E. Il y a quatorze employés dans sa compagnie. Il est pour le partage du travail. Quand on est jeune on ne le sait pas, mais il faut partager le travail. On gagne moins mais on consomme mieux. Il est à la SPA. Son plaisir c’est de chausser les chaussures de randonnée et de partir, souvent sur le plateau de Tauch.
Il y a des vipères et aussi des couleuvres de Montpellier, mais ni l’une ni l’autre ne sont dangereuses. Il y a peu, il a dégagé une couleuvre prise dans du goudron que des ouvriers avaient jeté dans le fossé. Deux heures de travail, sa fille tenait la tête de la couleuvre pendant qu’il l’a nettoyée à l’essence. Ils l’ont reconduite dans une rivière. Les vipères, il y en avait une quinzaine autour de lui et sa fille, en train de muer. Elles étaient tranquilles. Il a récupéré les peaux pour les montrer à l’instituteur du village.
Là, la ferme fait des œufs bio. Il a comparé deux œufs, un bio et un autre, la couleur, la nacre du blanc et le goût n’ont rien à voir. L’eau ici est excellente et contient du calcaire.
Certains villages étaient à l’abandon. Des ruines, rachetées par les étrangers. Des belges ont racheté, puis les anglais. Le village est de nouveau vivant et le maire est d’origine belge.
Il nous laisse à la sortie du village de Vingrau, au départ du sentier. Nous mettons les sacs à dos et escaladons le chemin. La garrigue dans tous ses états. Du romarin, des petits chênes verts, du thym sur toute l’étendue du plateau. Au loin la montagne de Tauch et ses éoliennes. Et toujours le chant des cigales.
Soleil de plomb, mais vent frais qui rend la marche supportable. C’est la tramontane, le marin est humide et rend l’atmosphère brumeuse.
Nous sortons des Pyrénées Orientales et entrons dans l’Aude. Nous déjeunons de quelques barres de céréales. Plus loin au niveau d’une ancienne bergerie, des mûres, puis des vignes. Un vigneron nous explique pourquoi une clôture électrique si basse. C’est pour les sangliers qui les défoncent et se régalent avec les grappes.
Soudain Aguilar, le premier château Cathare qui appartenait à Olivier de Thermes. Simon de Montfort ne perdit pas son temps à en faire le siège. Thermes est tombé et Aguilar dans la foulée.
Les vignes n’en finissent plus jusqu’à Tuchan. A l’entrée du village, le caveau W. Nous trouvons la route du Relais d’Aguilar.
C’est en fait un camping qui loue des bungalows et quelques chambres. Nous sommes bien accueillis avec un « vous ne vous êtes pas perdus ! Vous êtes dans un bon temps ! ». Nos sacs sont là. La chambre est grande. Nous prenons rapidement une douche et allons à la piscine. L’eau est fraiche et fait du bien. Au loin, Aguilar domine encore. Entre lui et nous, la vigne.
Nous nous installons sur la terrasse pour le dîner. Le patron nous apporte un verre de vin blanc en guise d’apéritif. Chantal se régale. C’est en fait du Muscat qui a l’appellation Rivesaltes. Ensuite, nous avons une carafe d’eau et une de vin rouge.Puis nous avons une salade de crudités avec d’excellents petits artichauts. Ensuite du poulet basquaise avec du riz, une salade de fruits frais au caramel et une verveine. Nous sommes repus. Fatigués, nous allons dormir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire